C’est aujourd’hui que paraît mon second roman, 6H66, et je peux vous assurer que je suis à la fois fière et angoissée à cette idée.

Fière d’avoir mené à bout l’écriture de cette histoire, et d’avoir construit une histoire qui puisse emmener le lecteur dans une réflexion de ce qui nous entoure (quelles que soient ses opinions personnelles). Ce roman est né à la fois du hasard d’un titre trouvé par mon compagnon, de certaines remarques personnelles, ou de réflexions entendues ça et là. Et s’il s’agit d’une dystopie, ce n’est pas uniquement parce que le genre est assez en vogue, mais parce que nos environnements et nos sociétés nous incitent à nous poser des questions sur ce que nous voulons, ce qui pourrait arriver, ou ce que nous pourrions accomplir pour faire évoluer les choses.
Mais je suis également angoissée de laisser ce roman partir à votre rencontre et de découvrir vos retours et impressions. Cette sensation est toujours la même pour un auteur. Après avoir passé de nombreux mois ou années à l’écriture d’une histoire, aboutir à la parution est une délivrance et une récompense, mais pendant que je poursuis l’écriture de mon troisième roman, les questions se bousculent désormais. Vous, amis lecteurs, serez-vous au rendez-vous ? Comment aborderez-vous cette histoire ? Comment comprendrez-vous les choix ou postures des personnages ? Devinerez-vous les hésitations qui se sont présentées durant cette écriture ?
Allez, délaissons ces questions, et laissons à 6H66 vivre sa vie et découvrir son public. Il est temps pour moi de vous le confier, et de me plonger plus avant dans l’histoire de roman n°3 🙂