Je vous emmène aujourd’hui à la rencontre de Sarah Castillo Palayer. Cette autrice autoéditée a déjà plusieurs romans à son actif, ainsi que des recueils de nouvelles. Direction le Sud pour cette première interview d’auteur de l’année 2023.
Bonjour Sarah. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Après une enfance bercée par les marées bretonnes et une adolescence dans le sud-ouest, à la trentaine, par amour, je me suis installée au pied du mont Ventoux, dans le Vaucluse. Ma famille, au sens large, a une grande importance pour moi. J’adore voyager, manger, découvrir de nouvelles cultures et saveurs.
Depuis quand écris-tu ? Combien de romans as-tu publié ?
J’écris depuis une dizaine d’années et j’ai publié 7 romans. 5 en auto-édité et 2 édités auprès de Maisons d’éditions :
- A l’ombre des tilleuls où fleurissent les violettes
- Joe Roberts, 6th Airnorne
- L’imprudence du chat
- Le salon des regrets
- 1446
- Des oies presque blanches
- L’hôpital des tortues
Du roman contemporain, dont certains en feel good, du roman historique… Tes histoires naviguent dans plusieurs genres. Qu’est ce qui te plaît dans cette diversité ?
J’ai une véritable appétence pour les romans historiques qui obligent à faire de nombreuses recherches et qui m’enrichissent de nouveaux savoirs. Néanmoins, j’ai aussi pour thème de prédilection, la sororité, le dépassement de soi, l’aventure et bien sûr… l’amour. J’ai à cœur de mettre en avant les femmes, dans leur force comme dans leur fragilité.
Qu’est ce qui t’a poussé à publier ton premier roman ?
J’ai toujours adoré lire et vers la quarantaine, quand mes filles avaient un peu grandi, j’ai eu envie de me lancer dans l’écriture, un peu comme un défi ! Mon mari m’a encouragé dans cette démarche et est né A l’ombre des tilleuls où fleurissent les violettes. C’est un roman perfectible dans son style, mais pour lequel j’ai un grand attachement.
Pourrais-tu faire partager ton quotidien d’écriture/d’auteur aux lecteurs ?
Je suis une lève-tôt ! J’aime surtout écrire le matin. J’écris ou je relis mes écrits en cours tous les matins avant de partir au travail. Ensuite, au gré du temps que j’ai à ma disposition dans la journée, j’écris par petites touches ; j’ai la chance de pouvoir me replonger dans mon texte instantanément et peux m’y mettre seulement pour une vingtaine de minutes. Je n’écoute jamais la radio dans la voiture car mes trajets me servent à réfléchir à l’avancée des mes histoires. Enfin, quand j’ai un passage qui coince, je prends un bain ! Ne me demande pas pourquoi cette technique fonctionne, mais elle fonctionne !
Quand tu n’écris pas et n’es pas en train de relire tes manuscrits, qu’aimes-tu lire ?
Je lis de tout, mais j’ai une préférence pour les romans historiques et les polars scandinaves.
Et quand tu n’écris pas ni ne lis, qu’aimes-tu faire dans la vie ? Ces autres activités ont-elles une influence sur tes idées d’histoire ?
J’ai 2 passions : les voyages et le tricot.
Concernant le tricot, j’ai écrit 2 romans, dont le premier, L’imprudence du chat, avait le tricot comme fil conducteur. Les aventures d’Anna et de son chat Burton, un persan un peu aristocratique, ont tellement séduit mes lecteurs qu’à mon retour de Floride, j’ai écrit L’hôpital des tortues.
Les voyages ont une grande importance dans mes écrits. Lorsque je flâne dans les ruelles, en quête d’endroits insolites, je sais, au fur et à mesure de mes découvertes, si je vais écrire un récit en lien avec le lieu. Certains pays m’inspirent, d’autres non. J’essaie ensuite de retranscrire dans mes écrits les paysages, les odeurs, les couleurs… afin que mon lecteur ait l’impression d’y être.
Ta passion pour le tricot, je l’avais bien sentie en lisant l’Imprudence du chat ! La tricoteuse de longue date que je suis a même découvert un nouveau point en te lisant ! As-tu déjà eu ce genre des remarques de la part d’autres lectrices et lecteurs ?
Oh que oui ! certaines lectrices m’ont dit que je leur avais donné envie de s’adonner au tricot ou bien de reprendre cette activité qu’elles avaient délaissée. Dans certains salons, j’ai même des lectrices qui viennent et me disent : « je veux le livre sur le tricot » !
Pour finir, parle-nous de tes nouveaux projets d’écriture.
Je viens de terminer un roman qui s’intitule Tamanar et qui se passe en grande partie au Maroc, dans la région d’Essaouira. C’est un roman contemporain, à la limite du feel-good pour la quête initiatique de Rose, son héroïne.
Avec mes 12 amies autrices : Michèle Andrieux, MC Odiel, Mélanie Lemaire, Céline Aubry, Avelyne Peillet – autrice autodéitée originaire du Nord comme moi et que j’avais interviewé en 2022 – Christine Lebon, Dominique Dejob, Lola Albarracin, Virgin-M, Katell Curcio, Charlie Gulec et Emma Blue, nous venons de terminer notre second recueil de nouvelles. Après le premier recueil 13 filles 5 saisons, 13 filles en scène va vous faire voyager dans le monde du spectacle. Sortie prévue courant mars 2023 !
Si on veut te lire, où peut-on se procurer tes romans ?
Pour mes 2 romans publiés, un peu partout et pour les autres, exclusivement sur mon site.
Si des lecteurs veulent suivre ton actualité, sur quels réseaux sociaux es-tu présent(e) ?
Ils me trouveront sous mon nom « Sarah Castillo Palayer » sur Facebook et Instagram.
Un dernier mot pour finir.
J’ai hâte de la sortie de Tamanar et de notre recueil « 13 filles en scène » pour aller à la rencontre de mes lecteurs 😊
J’espère que cet interview vous a donné envie de découvrir l’univers de Sarah Castillo Palayer. En ce qui me concerne, je me suis régalée avec la lecture de L’imprudence du chat. J’ai d’ailleurs la suite, L’hôpital des tortues, dans ma PAL. Ainsi que Des oies presque blanches. Et je vous recommande également la lecture du recueil de nouvelles 13 filles, 5 saisons. Ces 13 nouvelles aux genres et styles très différents m’ont toute beaucoup plu, mais celle de Sarah m’a véritablement estomaqué !
