Cet article, j’aurai presque pu l’écrire pendant le confinement. Non, je ne suis pas voyante, je ne savais pas prédire heure par heure ou jour par jour ce qui allait m’arriver pendant le confinement, mais dans la mesure où je n’étais confinée chez moi que 2 jours par semaine, je me suis doutée assez tôt que je n’avancerai pas autant sur mes projets en cours d’écriture que je l’aurai souhaité.
Et je n’avance tellement pas dans mes travaux d’écriture que même cet article paraît un mois après la fin du confinement 😉
Pourquoi je n’étais pas confinée ?
Parce que j’allais au boulot tous les jours, et pas pour des petites journées ! Sans vous raconter ici mon quotidien personnel, je travaille dans un commerce alimentaire, activité qui faisait partie de celles nécessaires pendant le confinement. Et parce qu’il fallait rendre des services supplémentaires aux clients qui ne pouvaient pas se déplacer, les journées étaient encore mieux remplies que d’habitude et les soirées plus courtes que d’habitude… 😉 Difficile donc de trouver beaucoup de temps chaque jour pour écrire. Et comme beaucoup de personnes qui ont un jardin, je profitais du beau temps des week end d’avril et mai pour jardiner au potager. Une activité qui n’a rien à voir avec l’écriture, me direz-vous, et pourtant, c’est fou le nombre d’idées et de personnages qui peuvent germer pendant qu’on sème légumes et fleurs. Pendant les longues heures passées au jardin, plusieurs trames de nouvelles histoires ont commencé à fleurir.
Mes idées en cours de développement
Ces trames de nouvelles histoires, j’ai commencé à les mettre en forme. J’ai toujours beaucoup aimé le mindmaping comme outil de structuration d’idées, que ce soit au boulot ou dans mes activités d’autrice.
J’ai donc commencé à écrire tout ce qui me passait par la tête au sujet de ces deux nouvelles d’histoire. Si l’un de ces deux nouveaux projets est vraiment récent, le second repose sur une idée qui a germé il y a déjà un ou deux ans, après une conversation avec mon homme au sujet d’une question scientifique (dans ces cas-là, il parle et j’écoute 😉 ). Mes deux cartes ont commencé à bien se remplir : les différentes étapes de l’intrigue avaient presque tendance à s’écrire toutes seules, mes personnages prenaient vie dans ces petites bulles du mindmap, les Mondes commençaient à prendre forme. En travaillant la structure de ces deux projets en parallèle, j’ai commencé à trouver entre elles certaines similitudes, sans doute parce que ces deux nouvelles histoires reposent en partie sur des formes particulières de communication.
Je me suis donc demandée si les deux histoires ne pourraient pas en devenir une seule. Pari osé car, même si je suis encore loin d’avoir ficelé le plan de ces deux nouveaux projets, ces deux histoires ont déjà bien pris corps.
Je continue donc de les faire avancer chacune de leur côté, mais j’ai commencé à construire un troisième mindmap, plus léger celui-là, où j’essaye de voir comment les deux histoires pourraient fusionner. A suivre…
Et roman n°3 dans tout ça ?
Roman n°3 avance, mais pas aussi vite que je le voudrais. D’une part, parce que je continue d’assurer la promotion de mon second roman 6H66 et que cela demande beaucoup de temps, temps qui ne peut pas être consacré à l’écriture. D’autre part, parce qu’actuellement je mélange les séances d’écriture avec celles de mes lectures pour compléter le contexte historique et social de cette histoire. Il ne s’agira pas d’un roman historique, mais l’un des personnages a 90 ans et racontera à plusieurs reprises sa jeunesse, il me faut donc être précise sur les faits historiques exploités.
J’espère terminer la première version de ce troisième roman d’ici la fin du mois (bon, j’ai dit la même chose au début du mois de mai !!). A suivre aussi… 😉