Je vous l’annonçais en ce début de mois, dans le cadre du Mois de l’Imaginaire, la version ebook mon roman 6H66 est à prix promo, sur tous les librairies en ligne.
Le Mois de l’Imaginaire, ce sont des événements, des promotions sur certains livres, mais aussi des mises en avant : des sélections de romans dans les différents genres des littératures de l’imaginaire. Vous en trouverez plusieurs sur les différents sites libraires, dont une sur Kobo. Pourquoi vous parler de celle-ci en particulier ? Car dans cette sélection Mois de l’Imaginaire de Kobo, figure une thématique « En avance sur votre temps ? », présentant de nouvelles découvertes dans le domaine de la Science-Fiction. Devinez quel roman fait partie de cette sélection ? 6H66 !

Le plaisir de figurer dans une sélection avec de grands noms de la science-fiction
Comme vous devez vous en douter, voir mon roman figurer dans cette sélection me fait énormément plaisir 🙂
Pourquoi ?
En premier lieu, parce que toute mise en avant d’un de ses romans flatte et ravit toujours un auteur ou une autrice, il n’est donc pas question de déroger à la règle 😉 Plus sérieusement, voir l’un de ses romans placé dans une sélection est toujours la valorisation d’un travail, une récompense de ce que l’on a réussi à accomplir.
Mais c’est surtout le fait de voir 6H66 associé à d’autres grands noms de la SF qui est le plus gratifiant. Au milieu de ces 75 titres figurent des titres de René Barjavel (« Le grand secret », l’un de mes romans préférés de cet auteur), Philip K. Dick (excusez du peu !), George R.R Martin (j’ai lu l’intégrale du Trône de Fer il y a 5 ans, un jour, je me plongerai dans ses autres romans), Raymond Khoury (auteur déjà lu 2 fois et dont je continuerai de découvrir les romans) ou Bernard Werber (même s’il ne fait pas partie de cette sélection, je vous conseille le Papillon des Etoiles 🙂 ). Cette sélection m’a également permis de découvrir d’autres titres et auteurs ou autrices, dont le Prix Imaginales 2017 ; ma WishList a donc fait un bond en quelques minutes !!
Ce qui me plaît beaucoup dans cette sélection, c’est sa thématique : « En avance sur votre temps ? ». Le « votre temps » s’adresse aux lecteurs, mais il parle aussi de ce que les auteurs ou autrices ont voulu exprimer.
La science-fiction, un genre par nature en avance sur son temps
Que ce soit de façon intentionnelle ou purement instinctive, écrire dans les littératures de l’imaginaire implique une vision du monde différente. C’est encore plus vrai lorsque on écrit de la science-fiction. Vous en connaissez certainement la définition. Non ? Laissez-moi vous citer ici celle donnée par Larousse.fr :
Genre littéraire et cinématographique qui invente des mondes, des sociétés et des êtres situés dans des espaces-temps fictifs (souvent futurs), impliquant des sciences, des technologies et des situations radicalement différentes.
S’inscrire dans le genre de la science-fiction, c’est essayer de se plonger dans un monde qui n’existe pas encore, du point de vue temporel mais aussi sur le plan scientifique, technologique, politique ou sociétal. C’est s’interroger sur ce que demain pourrait être, d’après ce qu’est déjà aujourd’hui ; ce que nous pourrions devenir, en bien ou en mal ; ce que certaines innovations, balbutiantes ou déjà bien installées dans notre réalité, pourraient engendrer comme comportements ou portes ouvertes à d’autres découvertes…
6H66, pas si en avance que ça ?
Dans un précédent billet, je vous détaillais mes intentions d’autrice concernant 6H66. L’une de ces intentions était d’imaginer la société française sous un autre jour, de confronter notre réalité à une supposition sociétale et politique encore inconnue pour nous. Cette idée est naît de l’observation de notre quotidien, de ce qui se passe depuis plusieurs années, de ce qui n’est pas arrivée. Mais qui aurait pu, ou pourrait arriver ? Dans ce cas, l’histoire de ce roman est-elle véritablement en avance ?
J’ai forcément tendance à répondre « oui » à cette question. Il n’est pas forcément nécessaire de regarder loin vers le futur pour prendre de l’avance. Imaginer ce que sera demain – au sens « le jour qui vient après aujourd’hui » – c’est déjà déjà se projeter dans l’avenir. C’est se demander si ce demain n’est pas déjà là, tapi dans l’ombre, attendant l’étincelle qui lui permettra d’envahir le présent.
Plus encore que d’anticiper l’avenir, prendre de l’avance c’est s’interroger sur ce que nous ferions si ce demain se produisait. Il y a dans 6H66 beaucoup d’éléments dont je ne souhaite pas qu’ils se réalisent. Confronter son lectorat à ce genre de réflexion est une façon d’anticiper ce que pourrait être l’avenir. On pourrait presque se dire que prendre de l’avance sur son temps, en imaginant quelles seraient nos réactions, ouvre d’autres perspectives et rend peut-être déjà ce possible demain moins tangible…
Et vous, amis lecteurs, aimez-vous être en avance sur votre temps ? Aimez-vous vous confronter à des lecteurs qui vous transportent vers demain et vous posent cette question : « et vous, à la place du héros, que feriez-vous ? ».