Aux origines du Mystère des Ghénas : l’après Janvier 2015…

Voilà un sujet que je n’ai abordé sur le blog qu’une seule fois : comment me sont venues les idées de mes romans. Je l’avais fait pour vous raconter la naissance de mon dernier roman, Julia et Mrs Carpenter. Et si je partageais maintenant avec vous ce qui a conduit à l’écriture de mon premier roman ? Pour vous raconter les origines du Mystère des Ghénas, je vous emmène en janvier 2015…

Aux origines du Mystère des Ghénas, les évènements de janvier 2015

Charlie Hebdo. L’hyper casher. La traque des terroristes à travers la Picardie et la région parisienne. Tous les évènements du 7 janvier 2015 et des jours qui ont suivi nous ont tous secoués. De différentes manières. Avec des retentissements différents. Des souffrances différentes, aussi… Bref, ces journées de janvier 2015 ont laissé des traces…

Comme beaucoup de personnes, j’ai vécu ces évènements en tant que simple citoyenne et spectatrice. Je ne vivais pas à Paris, aucune personne de mon entourage ni même une vague connaissance n’a été mêlé de près ou de loin à tout cela. Mais l’impact était là. La douleur. Les réflexions dans tous les sens. L’absence de réflexion, également, lorsque l’incompréhension de ce qu’il s’était passé était trop forte. La sidération face à ce qu’il s’était passé. La sidération aussi devant la façon dont certaines chaînes de télévision ont traité l’évènement.

Dix mois plus tard, nous allions revivre les mêmes évènements, avec une intensité encore plus forte, avec les attentats de Paris en novembre. En ce qui me concerne, les mêmes réactions, les mêmes questionnements…

L’écriture pour extérioriser

Il y avait plusieurs façons de réagir à tout cela. L’écriture en est une.

Des auteurs ont publié des récits. Le témoignage d’Antoine Leiris dans Vous n’aurez pas ma haine, que je n’ai pas encore lu. La fiction Au nom de quoi, de Amélie Antoine, que j’ai lu et qui m’a ému aux larmes.

Et moi, j’ai en ai tiré le Mystère des Ghénas.

Si vous l’avez déjà lu, ou si vous avez simplement jeté un œil à son résumé, vous vous demanderez peut-être ce qu’un roman young adult sous forme de conte fantastique vient faire au milieu de tous récits ?

La plume, quelle que soit la forme, la tournure, ou la direction qu’elle prenne, offre toujours un moyen de réfléchir sur les évènements que nous vivons ou auxquels nous assistons.

Après les évènements de janvier 2015, les questions de communication, de tolérance et de compréhension de l’Autre me trottaient dans la tête. Comment faire pour faire coexister deux cultures qui ne se comprennent pas ? Quelles conséquences, minimes ou monumentales, les difficultés de communication, de compréhension et d’acceptation de l’Autre peuvent-elles entraîner ?

Je retournai ces thèmes dans mon esprit. Je me suis laissée portée par eux. Et l’idée d’écrire une histoire qui les mêlerait s’est alors présentée.

A cette période, je n’écrivais que des histoires courtes, destinées à mes neveux. Les histoires grandissaient avec eux, mais je sentais qu’avec cette idée, ce texte devrait attendre qu’ils aient quelques années de plus pour pouvoir leur offrir. J’ai commencé à noter quelques idées, à écrire le pitch de ce que pourrait donner cette histoire, et j’ai laissé le document sagement rangé dans mon ordinateur.

L’écriture de mon premier roman

Au bout de plusieurs semaines, alors que le printemps 2015 approchait, j’ai repris mon document, j’y ai ajouté d’autres détails et éléments structurants de l’histoire. Je commençais alors à envisager l’écriture d’un conte destiné à des enfants de 6 ou 7 ans. Mais je n’avais encore rien commencé. Puis, le printemps avançant, j’ai continué à noter mes idées, ce qui ferait le caractère des personnages, comment les évènements s’organiseraient. Et plus je notais toutes ces idées, et plus mes thématiques évoluaient vers quelque chose de plus adulte. Difficile de poursuivre dans la direction d’une histoire pour enfants.

J’ai repris toutes mes idées. En les regardant avec un œil plus adulte, l’idée d’un roman young adult m’est alors apparu comme la plus adaptée. Je me retrouvai donc à l’aube de l’écriture de mon premier roman. J’en ai commencé l’écriture courant juin 2015. Je ne savais pas trop ce que tout ça allait donner. Je savais juste que je voulais écrire cette histoire, et la mener jusqu’au bout.

Et c’est jusqu’au bout que les idées premières, les difficultés de communication (et comment y faire face), et l’intolérance (et comment apprendre de l’Autre) ont dirigé les éléments de l’histoire.

Mes romans - Le Mystère des Ghénas

Les origines du Mystère des Ghénas relèvent de réflexions négatives et douloureuses. Mais ce premier roman se termine bien. Il parle d’amitié, de découverte, et d’ouverture à l’Autre. Une certaine candeur traverse le roman, portée par le personnage d’Azur. Cette jeune fille de quinze ans, curieuse de tout et avide de découverte, porte sur le monde qui l’entoure un regard simple et joyeux. Tout le contraire de ce que certains voudraient avoir tué avec ces terribles évènements…

D’où vient le nom des Ghénas ?

Il me reste une petite chose à vous raconter concernant les origines du Mystère des Ghénas. Ca concerne justement le nom “Ghénas”. Cette fois, aucune réflexion liée à une actualité quelconque, pas de référence à une lecture ou une information trouvée ça ou là. Ghénas est simplement né du hasard d’une faute de frappe. Au moment où je commençais à noter mes premières idées, je travaillais un texte où le mot “géant” apparaissait. Et j’ai écrit “génat”. La sonorité globale de ce nouveau mot m’a plu. J’ai simplement ôté le T et ajouté un H. J’avais trouvé le nom de ce peuple qui vit simplement au cœur de la forêt.

Vous connaissez maintenant tout des origines du Mystère des Ghénas. D’ailleurs, si vous voulez découvrir cette histoire, inscrivez-vous à ma newsletter. En bonus, vous recevrez les 2 premiers chapitres de tous mes romans 😉

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