“Parfois, je fais ce que je veux. Le plus souvent, je fais ce que je dois”. Cette citation est extraite du film Gladiator, et plus précisément d’une scène où le héros Maximus discute avec son serviteur Cicéron. Eh bien, pour tout vous dire, amis lecteurs, en rédigeant en vitesse ce billet, c’est un peu l’état d’esprit dans lequel je me sens. A cause d’un gros changement de programme dans ma vie pro ces jours-ci.
Quel était le programme ?
Le billet qui suit n’était en effet pas du tout celui que je prévoyais de publier aujourd’hui. Je pensais pouvoir vous parler de la question du choix dans mes romans, ou peut-être des préoccupations environnementales de mes personnages… Ce sera finalement partie remise. Pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien, parce que depuis plusieurs jours, je fais ce que je dois. Et que pendant ce temps, il m’est difficile de me concentrer sur le contenu de ces futurs billets.

Je vais d’ailleurs en profiter pour vous dévoiler les coulisses de la gestion de mon blog. Généralement, je prépare mon programme de publication pour deux à trois mois d’avance. Je sais quels sujets j’aborderai. Comme j’ai aussi défini un rythme et des dates de publication, cela me permet de déterminer l’ordre dans lequel je souhaite vous parler de tel sujet. Parfois, je réajuste avec une ou deux semaines d’avance l’ordre de parution des articles. Mais une fois cette organisation écrite, je ne me lance pas tout de suite dans la rédaction de tous mes articles.
D’une part, parce qu’on ne peut pas écrire sur tous les sujets en même temps. S’inscrire dans le sujet d’un article implique une certaine organisation de pensée, mais aussi de l’inspiration. Une inspiration différente de celle de l’écriture d’un roman, certes. Mais une inspiration qui a de l’importance. Et parfois, celle-ci se montre capricieuse. Alors, imaginez ce qu’il faudrait de capacité de rebond à l’auteur qui voudrait écrire plusieurs billets de blog en parallèle !
Ensuite, parce qu’écrire des billets de blog n’est qu’un élément parmi d’autres de ma promotion. J’anime également ma page Facebook et mon compte Instagram. Difficile de se focaliser pendant plusieurs jours uniquement sur le blog en délaissant ce que je diffuse sur les réseaux sociaux.
Je commence donc généralement l’écriture d’un nouveau billet sept (le rêve !) à cinq jours (la réalité 😉 ) avant sa publication, le vendredi matin. Cela me laisse largement le temps de composer une première version de mon billet. Je le laisse ensuite reposer une journée, puis je le reprends et le complète. Je peaufine ensuite es petits détails de présentation qui le rendront agréable à lire (une image par ci, un paragraphe coupé en deux par là).
Mais cette semaine, un gros changement de programme est venu perturber l’organisation de mon temps libre le soir. Et chaque soir, je me disais :”Demain, je pourrai préparer mon billet de vendredi 2 septembre.” Malheureusement, nous voici jeudi soir, veille de publication, et je n’ai toujours pas réussi à me plonger dans l’un des deux sujets que j’évoquais au début de cet article. A la fois par manque de temps, et aussi parce que ma concentration est focalisée sur un tout autre sujet que l’écriture.
Mais pas question pour autant de laisser vacante cette date de publication du vendredi 2 septembre. Cela créerait un vide dans mon rythme de publication bihebdomadaire, rythme auquel je me tiens désormais avec sérieux depuis début juin. Vous pouvez d’ailleurs le vérifier en regardant les dates de mes billets des 3 derniers mois 😉
Que vous raconter, dans ce cas ?
La surprise de la cheffe (d’entreprise)
J’ai donc choisi de vous parler des obstacles qui surgissent parfois sur le chemin de l’écriture. Ces obstacles sont nombreux, variés et parfois redondants ! Entre les tracas du quotidien, les petits bobos de santé, une sortie imprévue, les coups de fatigue, le choix est vaste. Prendre des rendez-vous avec soi-même, ou se bloquer des plages consacrées exclusivement à l’écriture sont d’excellents moyens de ne pas laisser ces obstacles occuper tout l’espace d’écriture.
Mais en ce qui me concerne, cette semaine, ce sont des impératifs professionnels qui sont venus prendre la place initialement consacrée à l’écriture et à la gestion de mon blog.
Si vous ne suivez pas mon blog depuis longtemps, vous ne savez peut-être pas que je suis cheffe d’entreprise. Au moment de la création de mon entreprise, j’avais d’ailleurs rédigé un billet de blog qui faisait le parallèle entre l’écriture d’un roman et la création d’une entreprise. Comme la vie d’autrice, la vie d’une entreprise est semée de nombreux obstacles ou évènements qui viennent tout bousculer sur leur passage. En l’occurrence, j’ai consacré cette semaine à un bel évènement professionnel. Et il fallait que tout se fasse impérativement cette semaine. J’ai donc fait ce que je devais. Avec toutefois un paradoxe : je voulais faire ce que je devais faire. Vous me suivez ? 😉
Tout ceci pour vous dire que l’écriture et la promotion de son écriture sont deux sports de longue haleine. Presque un croisement entre un marathon et un 3 000 mètre steeple. Ou un trail dont vous ne connaîtriez pas forcément l’intégralité du parcours à l’avance. Où les surprises peuvent surgir à chaque moment, les bonnes comme les mauvaises d’ailleurs. Un peu comme dans la gestion d’une entreprise 😉

Ce soir, en terminant ce billet, je repense à ce que ce changement de programme implique pour mon activité d’autrice. Je n’ai pour l’instant quasiment rien écrit cette semaine pour Roman n°4. Les publications sur les réseaux sociaux de la semaine prochaine ne sont pas prêtes. Et je n’ai pas du tout commencé à rédiger la newsletter de septembre que j’enverrai dimanche matin. A ce propos, si vous souhaitez vous abonner à ma newsletter, le formulaire se trouve ici 😉
Mais j’ai fait ce que je devais. Et je trouve que c’est la chose la plus importante dans la vie…


