Hier soir, j’ai (enfin) commencé la dernière relecture du manuscrit de mon premier roman. Cette dernière relecture doit conduire à la version définitive du livre.
Cette dernière relecture, je la repousse depuis environ 2 semaines. Pourquoi ? Un peu d’occupations autres, beaucoup de travail au boulot, notamment. Mais aussi une grosse vague d’inspiration pour mon second roman. Et comme les deux histoires relèvent de genres et d’univers tellement différents, je ne peux absolument pas mélanger les deux activités.
Mais voilà, il faut bien parvenir à terminer définitivement ce livre. Aboutir à la version finale, celle qui sera proposée aux lecteurs lors de la publication. A la version que je vais devoir laisser s’échapper, pour aller vivre sa vie d’histoire livrée aux regards et à l’imagination des lecteurs…
J’ai donc entrepris hier soir de me (re10)lire encore une fois. Cette fois-ci, il s’agit de vérifier que la ponctuation est correcte, et de se laisser porter par l’histoire en s’empêchant de venir modifier tel ou tel mot. Il faut bien à un moment admettre que le texte existe déjà tel qu’il est formulé, et qu’il n’est plus nécessaire d’y toucher.
Malgré tout, avoir repoussé cette dernière relecture de plusieurs semaines m’a permis de bien laisser reposer le roman. Et ainsi de me rendre compte du plaisir que j’ai, à chaque fois encore plus intense, de (re)découvrir cette histoire. Et de pouvoir me dire, devant ce plaisir toujours renouvelé à chaque relecture : “C’est moi qui l’ai fait !” (oui, je sais, ça ressemble un peu à de l’autosatisfaction, mais comme il s’agit de mon premier roman, j’ai encore du mal à assumer la casquette “auteur” qui se cache derrière l’écriture d’un premier roman).
Allez, encore quelques heures de cette énième relecture et tout sera ficelé.
Finalement, j’ai hâte que ce premier roman soit véritablement terminé 🙂