Voici un billet particulier aujourd’hui, un billet souvenir.
Il y a un an, voici ce que je publiais sur mon profil perso sur Facebook :
Comme je le disais, ce n’était que la version 1 du Mystère des Ghénas (dont je n’avais pas encore trouvé le titre). Il me restait encore beaucoup de travail à apporter au manuscrit de ce premier roman. Je savais déjà que j’allais devoir réaliser au moins 2 relectures de cette première version. Finalement, il y aura eu 4 phases de relecture/correction, puisque c’est la version 5 que j’ai publié.
Mais ce jour-là, j’ai surtout pu clamer : « J’ai écrit mon premier roman ! ». Cette déclaration s’est suivie d’une danse mélangeant divers courants que l’on pourrait résumer à : j’ai sauté de joie dans tous les sens ! Jusqu’alors, je n’avais écrit que de petites histoires pour les jeunes enfants, des histoires de celles qu’on lit dans les albums pour enfants. Je continuai à avoir des idées de nouvelles histoires, toujours dans ce registre. Malgré cela, je ne me sentais pas encore auteur, c’est à dire que je n’osais pas le dire. Je n’osais même pas le penser ! J’avais juste écrit des histoires, que je n’avais pas réellement travaillées au maximum de mes capacités. Je n’avais pas eu de démarche perfectionniste au point de laisser reposer, puis de relire et corriger ce que j’avais imaginé et écrit.
Avec ce premier roman, j’étais entrée dans une autre démarche. La volonté de construire la meilleure histoire possible, la plus aboutie, et l’envie de la partager avec le plus grand nombre de lecteurs. Avant même d’avoir terminé l’écriture de ce premier roman, je savais que je voulais le faire éditer. Une fois la première version finie, je m’étais fixée comme objectif de publier ce premier roman avant la fin de l’année 2016. J’ai passé presque 6 mois à retravailler le texte, à l’enrichir, à le remodeler, à réécrire certains passages et à reconstruire le découpage des chapitres.
Pendant cette période de travail de correction consacrée au Mystère des Ghénas, deux autres trames de roman ont germé dans mon esprit. La petite étincelle créatrice de l’auteur avait pris place en moi, et commençait à produire ces effets.
Un an après avoir terminé la première version de mon premier roman, je m’apprête à terminer la première version de mon second roman. Plus aucun doute désormais : je suis auteur 🙂
Bon anniversaire d’auteur Amélie!Une première œuvre qui sera sans doute symbolique dans une aventure qui ne fait que commencer : comme Oraé et Azur, l’auteur que tu es pourrait se découvrir et prendre conscience de lui-même…
Merci bcp Math pour ton commentaire 🙂 Me découvrir en tant qu’auteur, c’est ce qui se passe régulièrement depuis un an, et surtout depuis le début de cette année, à participer régulièrement aux ateliers d’écriture proposés par Leiloona sur son blog Bricabook. C’est une démarche invisible, très intériorisée, dont les phénomènes perceptibles (même à mes propres yeux) tiennent surtout à des remarques du genre “tiens, cette chose/cet évènement/cette photographie/ce paysage-là me font penser à ça. Ca ferait un bon début d’histoire…” La découverte de cette étincelle créatrice est déjà une très grande avancée 🙂 A moi de la cultiver 🙂