Me revoici avec un nouveau bilan d’écriture. Pour un exercice que je souhaitais régulier et mensuel, une pause de 3 mois ne fait pas du plus bel effet. C’est qu’il y a à la fois beaucoup et peu à dire sur ces 3 mois. Alors, comment mes travaux d’écriture ont-ils avancé au cours de ces 3 derniers mois ?

Novembre, le mois de mon second et dernier NaNoWriMo
Lors d’un dernier biller, je vous parlais de ma nouvelle tentative de participation au NaNoWriMo. Un exercice que j’avais déjà pratiqué il y a quelques années ; à l’époque, il s’agissait pour moi de poursuivre l’écriture de mon second roman, 6H66. Pour l’édition 2020, je prévoyais d’utiliser le NaNoWriMo pour commencer à travailler roman n°4. Rappelez-vous, mon plan de travail concernait les descriptions des principaux personnages et lieux de cette nouvelle histoire. Le résultat est de ce point assez satisfaisant, ces descriptions devraient trouver leur place ou leur connexion dans le déroulé de l’histoire sans trop de problème.
Autre objectif : la régularité. Je me suis en effet tenu, pendant tout ce mois de novembre, à écrire tous les jours. Ou presque. Les jours où la fatigue et/ou les contraintes quotidiennes occupaient tout le temps libre disponible, je n’écrivais pas et je tentai alors d’allonger la séance d’écriture suivante. La plupart du temps, ce fut réussi et à la fin de novembre j’avais dépassé de quelques centaines mon objectif global de 15 000 mots écrits au cours du mois.
Ces résultats sont a priori positifs, puisqu’ils répondent aux objectifs fixés. Mais c’est sans compter l’effet pervers de ce NaNoWriMo. Moi qui ai rarement l’habitude d’écrire chaque jour sur plusieurs jours d’affilés, je me voyais presque “dans l’obligation” de le faire afin de respecter les objectifs fixés. Je l’ai vécu comme une contrainte, une pression supplémentaire, après celles liées au travail, à la vie quotidienne. Et je ne souhaite pas que l’écriture devienne une contrainte. Au contraire. L’écriture doit rester pour moi un plaisir, une envie, une entrée vers d’autres univers et d’autres vies, pas une obligation ou une souffrance (j’exagère à peine ; certains soirs, lorsque l’envie d’écrire n’était pas présente, aligner les 500 mots quotidiens de mon objectif s’avérait difficile, mais je me forçais à le faire pour ne pas prendre de retard sur mes objectifs. Autant vous dire que l’absence d’envie devenait encore plus insupportable). Et cette “souffrance” m’a vidée, l’envie d’écrire s’est totalement volatilisée.
Décembre s’est donc passé sans aucune séance d’écriture. Rien n’a été couché sur papier et roman n°3 a stagné, alors que les personnages continuaient de me parler intérieurement. Tout ça parce que la pression que je m’étais mise en novembre n’a pas correspondu à mon rythme. Le constat final de cette nouvelle tentative : le NaNoWriMo est un exercice difficile pour moi.
Tant pis si j’ai un rythme d’écriture assez aléatoire, l’important est qu’il me corresponde.
Roman n°3 en passe d’être terminé
J’ai donc laissé passer cette période creuse. J’ai justement laissé les personnages me murmurer des petits choses à l’oreille, pointant tel ou tel manque dans l’histoire, m’incitant à des précisions nécessitant de revoir certains passages. Entre temps, j’ai beaucoup lu. Et après presque 4 semaines d’une absence totale d’écriture, l’envie est revenue, à l’approche du Nouvel An. Depuis je rattrape le temps perdu, qui ne l’a pas été tant que ça finalement car toutes ces conversations silencieuses avec mes personnages ont permis d’aller travailler directement les passages qui nécessitaient le plus d’amélioration et approfondissements.
Février s’entame avec une envie d’écrire bien plus forte, avec pour objectif de terminer définitivement cette dernière phase de complément et de travail.
A suivre…