Atelier d’écriture 277 : L’écriture dans tous ses états

Nouvel atelier d’écriture du blog Bricabook auquel je participe, avec une photo très inspirante.

Texte sur machine à écrire

Dès que je l’ai vue, j’ai su que cette photgraphie allait me permettre de composer. Mais le résultat final n’est pas du tout ce à quoi j’avais pensé initialement. Je vous laisse découvrir ce texte…

Ecriture appliquée

Nouvelle semaine, nouvelle photo. Ce moment où Leiloona publie le nouvel atelier d’écriture est toujours attendu avec impatience, avec toujours cette même question : quelle étincelle d’inspiration prendra naissance à la vue de la nouvelle photo à écrire ? Aurai-je véritablement une idée, sur un sujet neuf ou que je n’ai pas encore trop abordé ? Vais-je ensuite réussir à composer un texte qui me plaît, et aurais-je le temps de le peaufiner pour le publier le lundi matin ? Cet atelier est toujours un défi lancé à l’auteur qui sommeille en moi.

Cette nouvelle photo a fait “tilt” dès que je l’ai vu. Je savais que j’écrirai sur l’inspiration (ou son manque), sur les interrogations de l’auteur (ou au contraire ses réponses), sur les horizons que l’auteur ouvre au lecteur par ses idées (ou alors, sur l’horizon trop court qui enferme l’auteur dans un univers trop convenu).

Ce que je ne savais pas, c’est qu’au final je n’allais pas composer une fiction, mais plutôt un témoignage, voire une sorte de séance personnelle d’auto-diagnostic pyschologique.

Je n’ai pas écrit pour les 2 précédents ateliers d’écriture proposés par Leiloona. Pourquoi ? J’avais l’esprit trop absorbé par le travail et pas assez reposé pour me focaliser sur un texte. Je ressentais le besoin de me tourner vers de la création manuelle, histoire de focaliser mon attention sur des activités moins cérébrales (encore que… 😉 ). Il y avait ensuite un léger manque d’inspiration à la vue de ces photos, mais là n’était pas le vrai problème.

J’ai l’impression d’avoir moins d’envie d’écriture, alors que je regorge d’idées. Paradoxal, n’est-ce pas ? Mais ça bloque. Actuellement, être devant un clavier ou avoir un stylo et du papier en main ne produisent pas l’effet naturel de développer mes idées. Ce blocage est encore plus manifeste devant le manuscrit de mon second roman. Je n’en ai rien écrit depuis les premiers jours de septembre. Pas un seul mot n’est venu s’ajouter à ce récit pourtant déjà bien entamé. Toujours la peur de m’attaquer à la fin de cette histoire qui me prend tant d’énergie. Et maintenant, le doute, sur ma capacité à terminer ce second roman.

Serais-je finalement l’auteur d’un seul roman ? Ai-je véritablement la capacité de mener un parcours d’auteur à long terme ? L’écriture et la publication de mon premier roman ne seraient-ils finalement qu’une parenthèse, un moment de ma vie qui ne révèle pas une véritable fibre d’écrivain ? Je ne saurais dire.

Pendant l’écriture de ce texte, je me suis plongée dans la relecture de mes précédentes créations pour l’atelier d’écriture de Leiloona. Ce que j’ai lu m’a plu, m’a fait du bien et m’a rassuré. Mais est-ce suffisant ? Difficile à dire…

Pourtant, cette photo est une invitation à l’écriture. “Willkomen” : “Bienvenue”, en allemand. Comme si cette machine à écrire et le papier invitaient l’auteur à entrer dans l’univers créatif, à se confier et à se lancer. Dit comme cela, ça semble simple. Est-ce vraiment le cas ? Jusqu’ici, ça l’était. Cela pourrait-il continuer ?

Voilà l’état d’esprit dans lequel je termine ce texte : sans savoir ; en ayant toujours peur mais en ne renonçant pas non plus devant ce clavier récalcitrant. Va-t-il me souhaiter la bienvenue au cours des prochains jours ? Mystère…

A suivre…

 

12 réflexions sur “Atelier d’écriture 277 : L’écriture dans tous ses états”

  1. Laisse toi porter … la fin d’un manuscrit est toujours étrange … on quitte des amis. Aussi peut-être te faut-il plus de temps pour les laisser partir, tout simplement. Peut-être ont-ils encore des choses à te dire ? 🙂

    1. Merci bcp (avec retard, je te prie de m’excuser) Leiloona pour ton commentaire 🙂 C’est vrai que se préparer à terminer un texte, c’est sortir d’un cocon dans lequel on a passé un long moment avec des personnages qui sont devenus des morceaux de soi, même ceux avec lesquels l’auteur n’a pas forcément d’affinité. Le retour à se deuxième manuscrit se fera quand j’aurai trouvé le déclic. Une chose est sûre, c’est que mes personnages et cette histoire ont encore des choses à dire et à me dire. Encore merci pour tes encouragements 🙂

  2. Chère Amélie, j’ai dû prendre du recul en lisant ton texte tellement il résonnait en moi à la première lecture mardi dernier. Je comprends parfaitement ton ressenti (serait ce les introspections que nous permet la sophrologie qui nous amènent parfois à des doutes aussi profonds ?). Je sais que ton inspiration reviendra prochainement, seule la vie sait quand. En attendant, profite à fond de ce que la vie t’offre et c’est toujours avec un immense plaisir que je te lirai. Ton texte est plein d’authenticité, merci pour cette confiance que tu offres à tes lecteurs !

  3. Comme je te comprends, je suis plutôt dans le même mindset que toi actuellement bien que je ne sois pas en pleine écriture d’un roman.
    Néanmoins, je pense qu’il y a des périodes comme celles-ci, et je suis persuadée qu’elle n’est que temporaire. Lorsque l’on a l’amour des mots, on y revient toujours. Je te le souhaite en tout cas.

    1. Merci L’ivresse littéraire pour ton commentaire 🙂 (que j’ai vu tardivement, il s’était caché dans la boîte des indésirables et je ne l’avais pas vu, excuse-moi). J’ai depuis réussi à recomposer 2 textes pour l’atelier d’écriture, j’ai commencé plusieurs billets de blog – une autre forme d’écriture, une façon de reprendre le chemin d’une histoire en parlant de ce qui fait de nous des auteurs – mais pas encore celui de mon manuscrit en cours. Mais je ne désespère pas de m’y remettre prochainement 🙂

  4. Amélie, que ce soit dans l’écriture ou dans d’autres domaines, professionnels ou plus personnels, nous avons des doutes et c’est je crois ce qui nous fait avancer, évoluer…Celui qui ne se remet jamais en cause, n’innove pas, ne prend pas de risque mais … ce n’est sans doute pas ce qui te plait. Je ne doute pas que ces interrogations sur toi même, sur tes écrits vont te porter et que d’ici peu tu vas pouvoir poursuivre ton roman. Au plaisir de te lire

    1. Merci Valérie pour ton commentaire 🙂 Je sais que ces périodes de remise en cause arrive à beaucoup de monde. Je sais aussi qu’on en sort, plus fort des questions qu’on s’est posé et surtout des réponses qu’on a trouvé en soi. Il faut que je poursuive mon cheminement pour retrouver cette envie et cette fibre d’écriture… Il me faut être patiente… Merci pour tes encouragements.

  5. Il y a des moments de creux dans la vie, que ce soit pour l’écriture, la lecture, l’inspiration… Je ne suis pas auteur, mais journaliste, et il y a des moments où j’écris sans conviction (pas le choix il faut écrire ces articles) et ce n’est vraiment pas terribles. Je sais que c’est en me focalisant sur un sujet qui me passionne, ou en lisant de très bons articles, que je finis doucement par me relancer.
    Je pense aussi que la pause est plus profitable que de forcer l’écriture… prends donc le temps. Et c’est quand tu te sentiras prête que l’écriture reviendra, avec aisance. Courage !

    1. Merci Valou pour ton commentaire 🙂 Merci aussi d’avoir partagé ta propre expérience. pour toi, c’est plus gênant car c’est dans un contexte professionnel. Mais ton conseil de focaliser sur des lectures qui plaisent me parle. Je vais essayer, en attendant de voir s’évaporer ce blocage. Merci pour tes encouragements 🙂

  6. Je crois que chaque auteur passe par cet état d’esprit au moins une fois dans sa carrière. Passer des heures devant des textes écrits par nos soins ou devant une page blanche et se dire “je ne suis peut être pas fait pour ça / je suis nul(le) / je n’y arriverais pas” et autre.
    En tout cas plein de courage à toi, et vu qu’apparemment tu as déjà un roman publié ou en cours de publication, dis-toi bien que tu as du talent et que des gens veulent te lire, ce serait dommage de les décevoir et toi aussi.

    1. Merci Amnylisia pour ton commentaire 🙂 Je sais que les moments de doute sont vécus par de nombreux auteurs, y compris les plus grands sans doute. Je n’ai pas envie de baisser les bras et de me laisser submerger par le doute. Il faut simplement que je retrouve le déclic… Merci pour tes encouragements 🙂

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